Comment augmenter son métabolisme naturellement avec la course à pied ?
Auteur : Loris Vitry (coach personnel)
Supervision : Cathy Maillot (ostéopathe)
Pour augmenter le métabolisme naturellement, il faut mettre le corps humain dans des conditions d’effort.
En plus, le coureur doit apporter des substrats à son organisme pour produire une quantité suffisante d’énergie.
Les substrats les plus importants sont les glucides, les lipides et les protéines.
Cependant, il faut d’abord mettre en place le processus basal de métabolisme avant de passer à l’étape proprement dite de l’augmentation naturelle du métabolisme.
L’effet combiné des substrats et l’effort du coureur à pied sont définitivement les éléments qui assurent cette augmentation naturelle.
Voici énumérées les étapes successives qui permettent d’obtenir le résultat désiré.
Contenu
Processus de métabolisme plus rapide
Le métabolisme est un processus chimique dans lequel des calories sont brûlées par le sujet qui fournit un effort physique ou non.
Chaque individu a un métabolisme déterminé.
Ce dernier peut être rapide ou lent.
Une personne qui a un métabolisme lent perdra moins de graisse.
Cependant, un sujet dont le métabolisme est rapide aura tendance à brûler plus facilement de graisse.
En d’autres termes, lorsque vous êtes un coureur au métabolisme rapide, vous allez brûler plus de calories dans un temps court que si vous avez un métabolique lent.
Du coup, augmenter son activité métabolique naturellement avec la course dépend de la nature de votre métabolisme.
L’activité de course à pied change les conditions de votre corps.
L’énergie dégagée au cours de la course aide à augmenter la quantité de calories brûlées.
Dans les conditions où la course est intense, votre métabolisme restera rapide un certain moment même après l’arrêt de votre exercice.
L’augmentation du métabolisme de base par la course à pied
Au repos, l’organisme a besoin d’énergie pour assurer les fonctions vitales.
Pour augmenter naturellement et globalement votre métabolisme, il faut d’abord élever le niveau de votre métabolisme basal.
Pour atteindre un niveau d’énergie naturellement élevé, la course à pied apparaît comme l’un des meilleurs moyens.
Elle augmente l’ensemble des réactions chimiques intervenant dans la production de l’énergie.
Elle permet d’agir sur le métabolisme basal de sorte qu’au repos le sujet puisse en puiser davantage.
Au moment d’une activité de course à pied, le coureur dépense des graisses et des glucides.
En général, ce sont les graisses qu’il faut brûler pour perdre du poids.
Or la course aide le corps à être plus efficace pour le déstockage des graisses.
En correspondance d’une dépense calorifique, un coureur entraîné puise davantage dans ses réserves de lipides qu’un individu sédentaire.
Ce dernier puise plutôt ses réserves dans le foie et les muscles.
La dégradation des graisses pourra atteindre 20 à 30 % supérieurs avec la course à pied, ce qui par ricochet augmente naturellement le métabolisme.
Ainsi, plus le coureur s’entraîne, plus il augmente son métabolisme de base.
L’augmentation générale du métabolisme et la course à pied
Un corps humain vivant a besoin de l’énergie lui permettant notamment de se maintenir en vie, de se reproduire, de se développer et de répondre aux stimuli de son environnement.
Au repos, le corps utilise des ressources qu’il puise dans le stock emmagasiné de glucides et de lipides.
Cependant, au cours d’une activité sportive comme la course à pied, le besoin en énergie devient de plus en plus important.
Le métabolisme devra donc augmenter pour s’adapter aux substrats énergétiques convenables exigés par la course.
Il y aura plusieurs phases de l’activité de course qui participeront à l’augmentation du métabolisme.
Il s’agit de la voie anaérobie lactique et de la voie anaérobie alactique.
Celles-ci vont faire intervenir des processus qui n’ont pas besoin d’oxygène.
La voie anaérobie alactique est celle où l’effort est court et très intense.
À ce stade, le substrat utilisé est la créatine phosphate.
La seconde voie est la voie anaérobique lactique qui induit la formation de l’acide lactique où l’effort est très intense avec une très longue durée.
À ce niveau, le substrat utilisé est le glucose.
Il faut noter que ces deux voies précitées ont une durée de moins de 3 minutes.
Lorsque l’effort est supérieur à 3 minutes, la voie aérobie va être mise en route par le biais du glucose et les lipides.
Dans ces conditions, l’intervention de l’oxygène est obligatoire.
Son rôle est d’apporter plus d’énergie pour soutenir les besoins accrus indispensables générés par l’effort.
L’utilisation des différents substrats pour augmenter naturellement le métabolisme par la course
L’augmentation du métabolisme pendant la course passe par l’utilisation des substrats énergétiques dont dispose le corps humain.
Il s’agit de glucides, de lipides et de protéines.
Durant l’effort physique, ces substrats ne sont pas utilisés de la même manière ni dans les mêmes taux.
L’utilisation des glucides et les lipides
Le corps va tout d’abord utiliser les substrats glucides mis en réserves sous l’aspect de glycogène et ensuite les lipides.
La dégradation, c’est-à-dire la disponibilité de la lipolyse sera possible grâce à l’intensité de la course à pied et de la durée de pratique.
Plus le sportif passe du temps, plus le métabolisme augmente par la transformation des substrats en énergie.
Au cours de cet effort accru, le volume d’oxygène que peut utiliser l’organisme devient maximal.
À ce stade, les lipides fonctionnant comme un carburant sont rapidement utilisés et les glucides sont épargnés.
Dans ces conditions, le coureur devient endurant.
La transformation des graisses en énergie au cours de l’effort dépend d’un certain nombre de facteurs comme l’intensité de pratique, du poids, de l’âge et du sexe.
Au cours de l’effort particulièrement élevé appelé lipoxmax, le métabolisme augmente naturellement.
L’utilisation des protéines
Lorsqu’il s’agit des protéines musculaires, la part énergétique apportée est moins importante.
Ces substrats sont utilisés dans le cas où les réserves de glycogènes ne sont plus suffisantes et sont incapables d’apporter assez d’énergie.
Au cours de l’effort physique induit par la course à pied, le catabolisme des protéines intervient dans le remodelage des muscles.
En revanche, au moment d’une course poussée, il y aura une fonte des muscles pendant le temps du repos.
Cette fonte participe à la resynthèse des fibres.
En définitive, l’augmentation naturelle du métabolisme est possible grâce aux différents substrats et à l’intensité de la pratique de la course à pied.
Vous savez donc désormais comment vous y prendre pour augmenter votre métabolisme de manière naturelle en réalisant régulièrement le running !
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